FRONDEURS UN PEU MAIS PAS TROP
"La rentrée sera difficile", promesse de Manuel Valls- actuellement la seule tenue par le Gouvernement- . L’exécutif ne peut plus occulter ce fait : la situation de notre économie et de nos finances tourne à la catastrophe.
François Hollande et son légendaire optimisme teinté d’insouciance, voudrait bien adopter un ton churchillien, annonçant la sueur et les larmes, mais n’est pas Churchill qui veut…..
Les frondeurs du parti socialiste récusent les choix fiscaux du Gouvernement. Bon, ces « indignés » ne sont pas suicidaires ; combien d’entre eux, les jours de scrutin à l’Assemblée Nationale, se permettront de bouder au point derenverser le Gouvernement, avec à la clé la dissolution, après quoi les deux tiers d’entre eux resteraient sur le tapis !
Frondeurs, un peu, mais pas trop. Le confort et le pouvoir ont du bon.
Alors peut-on continuer ainsi pendant deux ans et demi ?
A moins que des profondeurs du pays monte, comme en 1958, une immense vague qui emportera tout….